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LA NUIT DE FEU
Œuvre réalisée à partir du livre d'Eric-Emannuel Schmitt "La nuit de feu".
Il s'agit du livre entier (195 pages) dessiné et peint sur une seule feuille Winsor et Newton (75 x 55 cms).
Éric-Emmanuel Schmitt écrit à propos de ce travail :
"Combien y-a-t-il de grains de sable dans le désert ? Combien de caractères dans votre tableau qui reprend lettre par lettre, espace par espace, ma Nuit de feu, récit de mon expédition saharienne ? Je le sais : 192 274. Les grains de sable sont devenus des grains d’encre et votre travail m’éblouit. Vous avez la patience du vent qui érode les pierres, la passion du Dieu secret qui habite ces espaces infinis."
L'objectif de cet Art conceptuel, est triple:
1) donner à contempler un livre entier d'un seul regard.
2) Peindre un livre grâce à la couleur et aux formes ondoyantes des lignes.
3) garder la trace d'un livre en le magnifiant, sorte "d'archéologie contemporaine", à une époque où l'écrit est menacé.
Le trouble, devant cette sorte "d'exploit" (faire tenir tout un livre sur un seul feuillet), apporte une émotion affective forte, proche de celle que procure la poésie pure.
Dans ce "UN" se tient tout le sens et tout l'émerveillement de l'écrit.
Christian Bobin a écrit sur ce travail : « Vos peintures se déploient comme les cernes en croissance d'un arbre. Je vous souhaite de ne jamais en finir avec votre travail de copiste contemporain. »
Le mouvement des lignes va parfois s'amplifiant, au gré du sens rencontré; des blancs sont créés dans le texte, telles des respirations, des cicatrices; la couleur est parfois modifiée (ici noir et rouge choisis pour le feu) Le tire du livre est calligraphié (calligraphie Latine gestuelle), qu'il faut déchiffrer, invitant ainsi à s'approcher du texte qui reste parfaitement lisible.
Pour ces livres entiers, je choisis des ouvrages de mon panthéon littéraire que j'offre à la contemplation, comme une bouée lancée dans le tohu-bohu de notre époque. La nuit de feu raconte une transfiguration.
Je rejoins ici, dans ces livres peints, le binôme "peinture-écriture" que je privilégie et l'émotion affective que je souhaite susciter.
Pour cette œuvre, environ 250 heures de travail de copiste contemporain ont été nécessaires.
LA PRESSE EN PARLE
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